Dans les différentes parties du groupe, elle a en effet cherché à conclure des accords avec les organisations syndicales, afin de pouvoir utiliser à sa guise les ordonnances du gouvernement.

Pendant les discussions concernant les salariés de la maison mère, des pétitions à l’initiative de syndiqués CGT ont été mises en place. Elles affirment que « les salariés ne veulent pas payer la facture » et mettent en avant les 2 milliards de dividendes que le groupe s’engage à verser aux actionnaires en 2020.

Rien qu’en deux jours, ces pétitions ont réuni 200 signatures, notamment auprès de ceux qui sont en télétravail. En effet, celui-ci n’empêche pas les discussions d’exister à travers les multiples façons de se réunir et de se parler, par téléphone bien sûr mais aussi avec la messagerie de l’entreprise et les moyens de téléconférence.

Finalement, la direction n’a pas pu trouver suffisamment de syndicats signataires pour imposer ses mauvais coups. Elle a donc dû utiliser un accord existant pour imposer six jours de RTT en avril, et laisse aux chefs le soin de refuser les prises de congés ensuite, ce que beaucoup n’ont pas envie de faire. Le tout a été annoncé par le PDG Stéphane Richard expliquant aux salariés qu’ « il faut faire collectivement des efforts ».

Orange ayant tenu à ce jour à préserver les dividendes promis aux actionnaires, cet argument fait bondir beaucoup de travailleurs.