ArcelorMittal – Florange : le profit au mépris de la santé des salariés01/04/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/04/2696.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

ArcelorMittal – Florange : le profit au mépris de la santé des salariés

Malgré l’opposition de la CGT, de FO, de l’UNSA et de la CFDT à la levée du danger grave et imminent et malgré les réserves de l’inspection du travail, la direction d’ArcelorMittal a fait reprendre l’activité mercredi 25 au soir à l’usine de Florange. Cela alors qu’on recense douze cas de coronavirus sur le site.

C’est une reprise partielle, très partielle même car de nombreux travailleurs sont restés chez eux, à garder les enfants ou en maladie. Le paradoxe est que le maire de Florange a décrété le couvre-feu sur la ville le 26 mars ! Couvre-feu d’un côté, travailler de l’autre, on est en pleine schizophrénie.

La direction a fait pression sur des salariés, des CDD et des intérimaires pour qu’ils retournent au travail. Par le biais de la hiérarchie, elle fait signer un document intitulé « mesures pour limiter les expositions au coronavirus » tout en se défendant de vouloir en faire une décharge de responsabilité.

On répète qu’il faut être responsable, rester chez soi, ne pas aller trop loin et la direction d’ArcelorMittal n’hésite pas à mobiliser plusieurs centaines de travailleurs… pour faire des tôles ! D’accord s’il s’agissait de masques ou de gel hydro- alcoolique mais pour de la tôle, c’est un scandale.

Lundi 30, dans une filiale d’ArcelorMittal, Gepor, la direction s’est heurtée au dépôt d’un danger grave et imminent (DGI) et à l’opposition de tous les syndicats à la reprise du travail.

Sauf nécessité absolue pour la société, les travailleurs doivent être confinés comme tout le monde, pour se protéger et protéger les autres !

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