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- Lutte ouvrière n°2694
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Dans les entreprises
McDonald’s – Nantes : le profit, “c’est tout ce que j’aime”
À Nantes, dimanche 15 mars, la direction d’un McDonald’s a annoncé aux employés que la production continuerait pour les livraisons à domicile des plateformes en ligne telles que UberEats ou Deliveroo.
Alors que, pour limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus, la population est tenue de rester chez elle et que tous les lieux publics « non indispensables » ferment, les travailleurs de McDonald’s sont contraints de continuer à travailler comme si de rien n’était. Même chose pour les livreurs à vélo, pour lesquels, par-dessus le marché, rien n’est prévu à cette date en cas de baisse ou d’arrêt des livraisons, et donc des revenus.
Et pour se protéger face au risque de contagion ? Il n’y a rien d’autre que les consignes habituelles dans la restauration sur le lavage des mains et des masques alimentaires destinés à éviter… la chute des poils de barbe. Quant aux distances entre les équipiers en cuisine, elles sont toujours aussi réduites – sans parler, pour aller travailler, des transports en commun. À McDonald’s comme dans bien d’autres entreprises, les profits sont la seule chose dont la direction prend soin.