Samedi 29 février, le gouvernement a annulé le semi-marathon de Paris qui devait se tenir le lendemain. Les 44 000 coureurs inscrits, originaires de 99 pays différents, sont forcément déçus. Mais l’entreprise organisatrice, ASO, n’a pas perdu la boussole… du profit. Elle n’a pas annulé l’épreuve, mais l’a reportée à une date ultérieure. Une formule qui permet de ne pas rembourser les coureurs.

Ceux-ci ont parfois déboursé 65 euros pour la seule inscription, et pour beaucoup n’auront pas la possibilité de se payer un nouveau déplacement à Paris. Ils sont doublement perdants, alors qu’ASO sauve sa recette.

Le virus du profit court vite, on ne l’arrête pas comme ça !