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HSBC : suppressions d’emplois pour quelques milliards de plus
Le géant bancaire britannique HSBC a annoncé la suppression de 35 000 postes sur trois ans. Les effectifs passeraient donc de 235 000 à 200 000. Il compte ainsi améliorer sa rentabilité aux dépens des salariés, en particulier en fermant environ un tiers de ses 224 agences.
En 2015 déjà HSBC avait annoncé qu’elle se séparait de quelque 50 000 employés dans le cadre d’un plan de restructuration à l’échelle de la planète. Celle qui est la plus grande banque d’Europe pour les actifs explique ces économies drastiques par la chute d’un tiers de son bénéfice imposable en 2019, à 13,35 milliards de dollars (12,32 milliards d’euros). Ce ne serait pas suffisant aux yeux des actionnaires qui, d’après le journal Le Figaro, attendaient 20,03 milliards.
Les arguments avancés par les dirigeants de cette banque, fondée à Hongkong en 1865, pour justifier ces coupes claires sont nombreux. Ils vont des conséquences du Brexit à celles du Coronavirus, en passant par les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, ou encore les manifestations à Hongkong, ancienne colonie britannique.
Comme pour toutes les entreprises capitalistes, l’impératif est la rentabilité. HSBC France, l’ancien CCF, qui emploie au total 8 000 personnes dans l’Hexagone, pourrait être vendue parce que « son activité de banque de détail est petite et ses profits limités », commentait un spécialiste des investissements.
Des dizaines de milliers d’empois supprimés pour que les actionnaires touchent plus de dividendes : HSBC est à l’image d’un système capitaliste aberrant.