Une descente de la Canebière à Marseille07/01/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/01/P6_Manifestation_aux_flambeaux_Marseille_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C88%2C1664%2C1023_crop_detail.jpg

dans le mouvement

Une descente de la Canebière à Marseille

Illustration - Une descente de la Canebière à Marseille

Jeudi 2 janvier, plus d’un millier de manifestants ont descendu la Canebière, un flambeau à la main, à l’appel de la CGT, de SUD et de la FSU. Pour la première fois de l’année, c’était l’occasion de montrer qu’il faudra compter avec la poursuite de la mobilisation en 2020.

Les cheminots en grève, de Marseille ou de Miramas, étaient bien visibles en tête. « Après 29 jours de grève, on ne lâche rien », affirmait l’un d’eux. À leurs côtés défilaient des syndicalistes du port et des raffineries, des agents territoriaux, des postiers, des enseignants venus avec leurs enfants, ainsi que des gilets jaunes, tous un peu surpris mais heureux de se retrouver aussi nombreux malgré la période des fêtes. Beaucoup saluaient la détermination des cheminots : « C’est grâce à eux que la flamme de la mobilisation brûle toujours ! »

La suite du mouvement et les prochaines actions étaient dans toutes les conversations. Certains enseignants parlaient de reprendre la grève dès la rentrée du 6 janvier pour réussir la journée interprofessionnelle du 9. La grève annoncée dans les raffineries du 7 au 10 janvier comme l’appel de l’intersyndicale à reconduire grèves et manifestations les 10 et 11 janvier étaient vus comme une nouvelle étape du combat général.

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