Depuis, la direction a multiplié les communications auprès de toutes les équipes, ainsi que les menaces individuelles. Elle voulait dissuader les postiers de se mobiliser à nouveau.

Le mécontentement étant intact, il semble que cette attitude patronale a plutôt eu l’effet contraire. Le message est passé de bouche à oreille et c’est de nouveau à plus d’une centaine que les postiers se sont remis en grève le 21 novembre. Avec le rajout de nouveaux trafics courrier de Brest, Quimper, La Mézière, et la nouvelle installation d’un chantier de colis hors normes, il est évident pour tout le monde que les effectifs ne sont plus du tout au niveau. Les revendications restent les mêmes : 40 emplois et 1 000 euros de compensation.

Sur les piquets de grève du 21 novembre, les discussions allaient donc bon train sur ce qu’il faudra mettre en œuvre dans les semaines à venir, pour maintenir le rapport de force vis-à-vis des patrons de La Poste.