Cité Air-Bel – Marseille : punaises de lit et incurie des autorités21/08/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/08/2664.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Cité Air-Bel – Marseille : punaises de lit et incurie des autorités

Après les conduites d’eaux défectueuses, la mauvaise qualité de l’eau qui avait causé la mort d’un locataire par la légionellose, la javellisation excessive qui rend l’eau pratiquement imbuvable, une invasion de rats qui terrorise les locataires des rez-de-chaussée, les habitants de la cité Air-Bel subissent un nouveau fléau.

Dans un certain nombre de logements, les punaises de lit sont apparues en masse. Les tours 2, 3, 4 ainsi que les bâtiments 36 et 41 sont les plus touchés. Les locataires qui subissent ce fléau sont désespérés. En effet cette attaque par les punaises n’est absolument pas un problème d’hygiène individuelle mais d’invasion par ces insectes qui, la nuit, piquent pour se nourrir du sang humain. Ces piqûres sont particulièrement douloureuses, surtout pour les enfants et les nourrissons.

Tous les efforts individuels sont vains : changer de mobilier, jeter le linge ne sert à rien car les punaises de lit peuvent s’incruster dans les plinthes, les prises électriques par exemple, le moindre recoin et se mettre en dormance pendant longtemps.

Devant cette invasion, des familles entières ont changé de logement, se réfugiant chez des parents. Les demandes de changement d’appartement s’engluent dans les formalités administratives, ce qui est, en fait, un refus déguisé du bailleur.

Les locataires ont bien essayé de prendre les choses en main. Ils ont fait le vide de la literie en la jetant par la fenêtre, en la désinfectant par le feu et en repeignant toutes les traces de brûlé.

Mais, pour l’ensemble des 6 000 habitants de la cité, la lenteur des autorités à faire intervenir des services spécialisés, seuls capables d’éradiquer les punaises, devient insupportable.

Partager