Les bas salaires et les conditions de travail font que les démissions et arrêts de travail sont légion. Le sous-effectif est permanent.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’augmentation accordée aux chefs de service et au directeur, alors que les revendications du reste du personnel ont toutes été refusées. À plusieurs reprises, une quarantaine de salariés ont débrayé deux heures, en se rassemblant alternativement devant le siège de Chartres-de-Bretagne et l’antenne de Rennes. L’ambiance est joyeuse et dynamique. Les patients sont pour la plupart solidaires. Plus de 90 % du personnel soignant en CDI débraye à chaque fois, et les aides à domicile sont plusieurs à participer aux rassemblements.

La direction a reçu deux fois une délégation, sans rien proposer de concret. Elle demande aux grévistes de s’adresser aux autorités qui subventionnent l’association. Dans un courrier adressé à tous les patients, elle donne l’impression de soutenir le mouvement qu’elle qualifie de légitime... alors que la directrice des soins menace de ne pas payer le travail effectué en début de journée, avant le débrayage !

Jeudi 9 mai, les salariés mobilisés ont prévu de débrayer toute la matinée et de se joindre à la manifestation de la fonction publique après un rassemblement devant les locaux rennais