Si on ajoute les salariés qui n’ont travaillé que quelques heures dans le mois ou qui sont à temps partiel, le nombre de chômeurs atteint un record historique, avec près de six millions de personnes !

Dans le même temps, sous prétexte de lutter contre le chômage, le gouvernement n’a jamais autant arrosé les patrons de cadeaux et de subventions de toutes sortes : plus de 20 milliards d’euros en 2018, rien qu’avec le CICE (crédit impôt compétitivité emploi). Comme les autres années, si les patrons ont bien empoché l’argent, ils n’ont bien sûr pas embauché et ont même continué à supprimer des postes et à licencier à tour de bras. Et, pour massacrer l’emploi, ils peuvent s’appuyer sur toutes les mesures prises par Macron et les précédents gouvernements de droite et de gauche, qui leur permettent de licencier plus facilement et à moindre coût.

L’augmentation du chômage n’est pas due à la fatalité ou à un manque de formation des travailleurs. Chômage au plus haut et profits patronaux record sont les deux effets de la guerre, rendue encore plus féroce par l’aggravation de la crise, que le grand patronat mène avec l’aide de l’État contre tous les travailleurs.