Depuis le 25 septembre, 70 femmes de chambres et gouvernantes, salariées du palace Hyatt ou de la société sous-traitante STN, sont en grève. Jeudi 18 octobre, une manifestation de soutien appelée par la CGT-commerce a rassemblé 300 personnes devant l’hôtel.

Les salariés de la société STN souhaitent obtenir leur intégration dans le personnel de l’hôtel. Les salariés de l’hôtel exigent quant à eux le même salaire que leurs coéquipiers sous-traitants, soit trois euros supplémentaires de l’heure. Ils réclament tous la diminution des cadences.

En 2013 puis en 2014, les salariés de la société STN ont mené deux grèves victorieuses mettant fin au paiement à la chambre et obtenant des augmentations de salaire. Grâce à leur cohésion et à leur organisation ils ont obtenu des salaires supérieurs à ceux de leurs collègues embauchés par l’hôtel. Ils ont également choisi des délégués qu’ils refusent de perdre en raison de la nouvelle législation sur la représentation du personnel.

Pour l’instant la direction de Park-Hyatt-Vendôme fait la sourde oreille, elle renvoie la responsabilité de l’ouverture des négociations à la société sous-traitante STN. Mais cela ne trompe personne, c’est bien la direction du palace qui est responsable.

Un repas de soutien est organisé jeudi 25 octobre devant l’hôtel situé 5, rue de la Paix, rebaptisée par les grévistes : 5, rue de la Guerre sociale.