Une vingtaine de salariés, pour la plupart d’origine roumaine, y sont exploités par un patron qui s’assied allègrement sur leurs droits, ce qui lui vaut d’être actuellement assigné en justice : déclaration d’un nombre d’heures inférieur à celui réellement effectué, des CDD qui en réalité occupent des emplois durables… jusque-là, rien que de très habituel dans la jungle capitaliste.

Mais des inspecteurs du travail ont également découvert qu’une partie des travailleurs vivaient même dans l’usine comme ils le déclarent dans la presse locale, dans « des locaux à usage industriel, trop exigus, alimentés en eau impropre à la consommation, comportant un nombre insuffisant de toilettes et de salles de bain en état de fonctionnement par ailleurs non chauffées », le tout sans système d’évacuation des poussières de bois.