Dans nos bulletins SNCF28/02/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/02/p4_Logo_TGV_Lupo_resultat.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

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Dans nos bulletins SNCF

Illustration - Dans nos bulletins SNCF

Les charlatans

Depuis les années 1980, les gouvernements et la SNCF ont fait passer les effectifs cheminots de 252 000 à 146 000. C’est cette hémorragie, combinée aux économies sur le matériel, qui a rendu une gigantesque partie du réseau obsolète, ce qui entraîne désormais pannes et retards.

Aujourd’hui, les responsables de cette saignée osent reprocher cette situation aux cheminots. Ils sont dignes des médecins de Molière : faux-savants et vrais fossoyeurs.

Propos bovins

Au Salon de l’agriculture, Macron a déclaré : « Je ne veux pas avoir d’un côté des agriculteurs qui n’ont pas de retraite et de l’autre avoir un statut cheminot et ne pas le changer. »

Mais ce sont les Leclerc, Besnier et autres capitalistes de l’agroalimentaire, amis de Macron, qui pressurent les petits agriculteurs, certainement pas le statut des cheminots.

Démagogie à toute vapeur

Macron a aussi répondu à un cheminot qui le prenait à partie : « Vous n’avez pas le même rythme que mon grand-père qui était cheminot. »

C’est justement par les luttes que les générations de cheminots ont limité la journée de travail, imposé des repos pour éviter les accidents de travail et de circulation.

Le rêve de Macron, c’est de revenir à toute vapeur au 19e siècle.

Qui sont les privilégiés ?

Le gouvernement et les journalistes tentent de présenter les cheminots comme des privilégiés, sous prétexte qu’ils ont la garantie de l’emploi.

D’une part, la SNCF ne se prive pas de licencier pour faute grave chaque année plusieurs dizaines de cheminots, sans parler de tous ceux qu’elle refuse de commissionner au bout de la période d’essai d’un an.

Et en quoi est-ce un privilège de travailler toute son existence, les dimanches ou la nuit, pour un salaire bien souvent de moins de 2 000 euros ? Les privilégiés, ce sont les actionnaires, les banquiers qui vivent de leur capital, pas ceux qui vivent difficilement de leur travail.

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