Houssam el-Assimi, membre du collectif La Chapelle debout, comparaissait au tribunal de grande instance de Paris jeudi 21 septembre, accusé de « violence sur personne dépositaire de l’autorité ».

Engagé depuis 2015 dans l’aide aux migrants, ce militant constitue notamment des dossiers, traduit de l’arabe les demandes d’asile et rend des visites dans les centres de rétention.

Houssam el-Assimi était présent aux côtés de migrants rue de Flandre lors d’une opération de police en septembre 2016, et informait de leurs droits les migrants arrêtés. Il a été brutalisé par des policiers, puis arrêté et gardé à vue pendant 27 heures.

Le jugement sera rendu le 19 octobre. Comme d’autres, il subit la répression pour être venu en aide aux migrants.

La solidarité et l’humanité ne sont pas des délits !