Jeudi 21 septembre, jour de la manifestation nationale contre les ordonnances Macron, à l’heure où avait lieu le rassemblement à Moulins, la direction convoquait les délégués pour négocier. En fait, elle n’avait rien de plus à dire, à part son refus d’étaler dans le temps le retrait des jours de grève.

Le vendredi 22 septembre, les représentants de la fédération CGT des Transports sont venus à Moulins. Ils sont intervenus auprès de la direction de la RATP à Paris et une promesse de négociation a été évoquée, qui a rapidement capoté quand les grévistes ont appris qu’il fallait qu’ils reprennent le travail pour que les négociations commencent.

Le week-end, la direction a tenté d’intimider les grévistes en leur envoyant une lettre disant que leurs revendications sont déraisonnables et « qu’il est impératif de se mettre en bonne position » pour le renouvellement du contrat de délégation de service public en 2019. Elle a cependant fini par proposer des négociations sans préalable pour le mardi 26 septembre avec la direction régionale de RATP Dev.

Les grévistes, par l’intermédiaire de la fédération CGT, ont contacté les différents réseaux de RATP Dev en leur demandant de déposer des préavis de grève et des motions de soutien aux grévistes de Moulins.

La direction régionale a commencé à discuter, en particulier sur les salaires et l’étalement des retenues pour jours de grève. Les grévistes peuvent déjà être fiers d’avoir tenu bon face au mépris de la direction et des élus !