Le 15 août marquait les 100 premiers jours de la présidence Macron.

L’occasion pour des médias de tirer un bilan de sa politique : « L’euphorie a laissé place au désenchantement »; « 100 jours qui laissent place à la déception ».

Du côté des travailleurs, il n’y a jamais eu ni d’euphorie ni de grandes attentes concernant Macron. Et en réalité Macron n’a pas été élu par un vote massif des travailleurs en sa faveur.

Contrairement à son prédécesseur, Macron n’a pas feint d’être un ennemi de la finance, ce qui pour un ancien banquier d’affaires aurait été difficile. Aux travailleurs, il n’a rien promis, sinon des mauvais coups, en leur prêchant les fameux sacrifices nécessaires. Et il s’apprête à tenir parole.

On n’avait pas besoin d’attendre. Dès son premier jour à l’Élysée, on savait à quelle sauce il voudrait assaisonner ses attaques contre le monde du travail.