- Accueil
- Lutte ouvrière n°2554
- Journée du 12 septembre : manifestons !
Leur société
Journée du 12 septembre : manifestons !
Pour l’instant, seule la CGT a appelé à une journée d’action, de grèves et manifestations, le mardi 12 septembre, contre le démantèlement du Code du travail, contre cette prétendue réforme qui n’est qu’une rafale d’attaques contre les salariés.
« Nous avons eu 17 modifications du Code du travail ces trente dernières années. Aucune n’a apporté de l’emploi », objecte avec justesse un dirigeant du syndicat CFE-CGE de l’encadrement à l’argument tordu des partisans de Macron et du Medef, selon lequel il faudrait alléger pour les patrons les procédures, et le coût, des licenciements pour qu’ils n’hésitent pas à embaucher. Ceux qui réclament depuis des années la simplification du Code du travail, en fait les représentants du patronat petit et grand, poursuivent leur objectif : faire sauter les quelques protections que la loi peut assurer aux salariés.
Macron veut faire passer le plus vite possible cette loi travail aggravée. Il s’attaque aussi au pouvoir d’achat des travailleurs actifs et retraités en augmentant la CSG, aux travailleurs du public par la suppression de 120 000 emplois, ce qui ne peut qu’aggraver la situation dans les hôpitaux, les écoles et tous les services publics les plus utiles à la population. En parallèle, sont annoncés les nouveaux cadeaux au patronat,comme la baisse de l’impôt sur les sociétés.
La méthode Macron consiste à convoquer les directions syndicales à une série de réunions dites de concertation. Nombre d’entre elles mordent à l’hameçon et certains dirigeants font mine de trouver du grain à moudre dans ces parlottes. Philippe Martinez, de la CGT, reproche pourtant au gouvernement de ne prévoir, avec ces 48 rencontres, que six fois une heure par syndicat, ce qui serait trop peu pour négocier.
Mais les travailleurs, avec ou sans emploi, actifs ou retraités, n’ont rien à négocier. Les richesses accumulées, ce sont eux qui les ont produites. Il n’est pas question d’accepter ces nouvelles attaques. Alors cette journée du 12 septembre doit être la première journée du refus, le plus massif possible !