Le groupe Michelin a annoncé la suppression de 1 500 postes dans le monde, dont 970 dans la région de Clermont-Ferrand et environ 450 aux USA. Pour l’essentiel, cela résultera du non-remplacement des salariés partant en retraite. Quant aux jeunes qui cherchent du travail, ils trouveront portes closes et ceux qui restent en poste useront leur santé en travaillant encore plus durement.

C’est en ayant recours largement à l’informatique que Michelin prétend supprimer des emplois à moindre valeur ajoutée, et créer des postes à très haute valeur ajoutée. Mais en pratique ce sont les profits de Michelin, un des leaders mondiaux du pneu, qui vont faire un bond.

L’an passé, Michelin a fait 1,7 milliard d’euros de bénéfices et le PDG vise d’ici 2020 une économie de 1,2 milliard d’euros sur ce qu’il ose appeler les coûts de fonctionnement. Il y a donc là tout à fait de quoi payer pour qu’aucun travailleur ne reste sur le carreau, et même pour embaucher et maintenir les effectifs.