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Leur société
Nouveaux élus : vieilles combines
Richard Ferrand, ministre de de la Cohésion sociale, ne sera pas resté plus d’un mois au gouvernement. Il quitte son poste pour devenir le président du groupe de La République En marche à l’Assemblée nationale, à condition toutefois d’être élu par les députés.
Il s’agit paraît-il d’une promotion, qui n’aurait rien à voir avec les tripatouillages pas très nets autour des Mutuelles de Bretagne, pour lesquels il fait l’objet d’une enquête judiciaire. Sylvie Goulard, ministre des Armées, quitte elle aussi le gouvernement, suivie par Bayrou et de Sarnez, tous impliqués dans une affaire d’emplois fictifs au Parlement européen.
Macron avait déclaré que les candidats se réclamant de LREM devaient être « blancs comme neige ». En voilà déjà quatre dont on savait avant les élections qu’ils se traînaient des casseroles et qui, malgré cela, se sont présentés avec le soutien du président et ont été élus.
Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls. La presse a relevé au moins sept candidats de La République En marche auxquels la justice s’intéresse : un a été mis en examen pour agression sexuelle, un autre fait l’objet d’une enquête pour harcèlement moral dans son entreprise, une autre est poursuivie pour prise illégale d’intérêt, un quatrième pour détournement de fonds, etc.
Rien que du beau monde, donc, dans ces nouveaux élus. Mais ni plus ni moins que parmi la cohorte de candidats d’autres formations politiques, qui briguent un poste en pensant d’abord et avant tout à leur intérêt personnel. De ce point de vue, les élus macronistes marchent dans les pas des arrivistes qui les ont précédés.