La cour d’appel de Strasbourg vient de donner raison aux 90 travailleurs de la papeterie Stracel qui contestaient leur licenciement depuis la fermeture de leur entreprise.

C’est en 2013 en effet que cette filiale du groupe de papeterie finlandais UPM-Kymmene licencia 250 salariés. Son repreneur, Blue Paper, ne rembaucha que 138 travailleurs, à des conditions très défavorables, sans ancienneté et avec des salaires très inférieurs. Quatre-vingt-dix autres décidèrent de porter l’affaire devant les tribunaux.

La décision de la cour d’appel condamne donc UPM-Kymmene à « réparer entièrement le préjudice subi ».

Les 90 salariés devraient toucher entre 25 000 et 90 000 euros, ce qui est peu pour UPM, dont le chiffre d’affaires fin 2016 se montait à près de dix milliards d’euros, et ses bénéfices à 880 millions ! Cela ne réparera pas le préjudice subi mais cela constitue une petite revanche pour ceux qui n’ont pas laissé tomber.