Mardi 10 janvier, une humoriste de France Inter a consacré sa chronique à une information rendue publique début novembre par l’association Survival, dénonçant les safaris-chasses du milliardaire français Benjamin de Rothschild, 20^e fortune de France.

Au Cameroun, le baron de Rothschild est propriétaire d’une entreprise de safaris de luxe : moyennant la somme de 55 000 euros, ses riches clients en mal de grand frisson s’achètent le droit d’abattre un éléphant de forêt.

Pour organiser les safaris, construire les routes et les lodges climatisés avec piscine, l’entreprise du baron a fait expulser de leur territoire un peuple de chasseurs-cueilleurs, les Bakas. Ceux-ci ont reçu l’interdiction formelle de pénétrer sur le territoire du safari, sous peine de représailles sanglantes. La police locale, des soldats et des gardes forestiers armés n’hésitent pas à frapper, tirer, envoyer leurs chiens contre ceux qui osent encore s’aventurer dans la forêt. D’après Survival, en 2015, trois campements bakas ont été incendiés par les employés du safari et des actes de torture ont été commis.

Pour protéger la planète des méfaits des très riches, la seule méthode, comme a conclu à juste titre la chroniqueuse, c’est la révolution !