Pollution : particules fines, gros profits18/01/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/01/2529.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Pollution : particules fines, gros profits

Après le scandale des logiciels truqués de Volks- wagen, qui permettaient à ce constructeur de masquer la hauteur réelle de la pollution de ses moteurs diesel, d’autres marques se retrouvent mises en cause. Ainsi Audi, Seat, Skoda, dont on pouvait penser que, faisant partie du groupe Volkswagen, elles utilisaient, sinon le même logiciel, du moins les mêmes procédés.

Mais cela concerne aussi le groupe Fiat-Chrysler, qui négocie une amende colossale aux États-Unis, afin d’échapper à des poursuites judiciaires qui seraient plus coûteuses. En France, Renault se trouve maintenant dans le collimateur de la justice pour des faits de tromperie analogues, tandis qu’une étude européenne vient de faire planer des soupçons sur un système de dépollution utilisé par certains modèles Citroën.

Tout se passe comme si l’on se trouvait en face d’une sorte de « dieselgate », un terme tout juste créé par les médias, où tremperaient la plupart des constructeurs automobiles.

De l’automobile à l’équipement des centrales nucléaires, de la construction et aux étiquettes trompeuses de l’agro-alimentaire, la course au profit et à la fraude vont de pair.

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