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Leur société
Gattaz et le récif perdu
Pierre Gattaz, le président du Medef, s’est inquiété du projet sur l’île Tromelin qui, d’après lui, pourrait créer « un précédent » pour d’autres pays et remettre en cause « la souveraineté de la France sur d’autres îles, menaçant ainsi sa Zone économique exclusive (ZEE), véritable atout dans la compétition mondiale ». Et Gattaz de demander aux députés de « veiller […] à ce que la France ne se prive pas d’un potentiel économique et de créations d’emplois avant de ratifier cet accord ».
Il fallait vraiment un Gattaz pour nous apprendre que cet îlot de 1 km² où rien ne pousse représente un potentiel économique, voire même la possibilité de création d’emplois autres que ceux des trois fonctionnaires français affectés à l’entretien de la station de surveillance des cyclones qui est automatisée...
Gattaz a juste oublié de défendre les poissons de la ZEE, qui perdraient alors leur nationalité française et tomberaient aux mains de pêcheurs mauriciens…