Les agents municipaux de Grenoble avaient une raison supplémentaire de manifester le jeudi 15 septembre contre la loi travail : la volonté de la majorité municipale Verts/Parti de gauche et du maire Éric Piolle de réduire de 7 millions d’euros sur deux ans la masse salariale. 150 postes vont en effet être supprimés, ce qui aura aussi comme conséquence l’augmentation de la charge de travail dans plusieurs services. Déjà, deux bibliothèques de quartier ont été fermées à la rentrée.

Après s’être rassemblés à l’appel de l’intersyndicale et avoir rejoint la manifestation, une délégation des municipaux s’est placée en tête de cortège. Les manifestants, dynamiques, scandaient entre deux slogans contre la loi travail : « L’austérité locale, on n’en veut pas, pas de Piolle emploi. » et « Ville durable, agents jetables. »

En attendant une nouvelle journée de mobilisation, les employés se sont donné rendez-vous au prochain conseil municipal lundi 26 septembre pour continuer à protester contre le sale plan d’austérité de la municipalité.