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Leur société
Macron : l’arpète de Bouygues et Vinci
Macron a défendu au Sénat le 6 juillet des mesures destinées à faciliter davantage encore l’accès des grands groupes du BTP aux marchés publics, soit 350 milliards d’euros.
Le chouchou du patronat s’est vanté d’avoir réduit de 40 % la quantité de règles régissant la commande publique et de faciliter les partenariats public privé (PPP).
Les PPP constituent un pillage des fonds publics par Vinci, Bouygues et autres géants du BTP dont les exemples ne manquent pas. Alors que la justice, par manque de moyens, croule sous les dossiers, les trois quarts du budget de son ministère, 8 milliards d’euros, sont par avance avalés par le coût des PPP mis en place pour la construction du nouveau tribunal de Paris et des nouvelles prisons. Pour la construction des bâtiments de l’Hexagone Balard, qui depuis 2015 regroupe l’état-major des forces armées françaises, Bouygues et Thales ont obtenu du ministère de la Défense qu’il leur verse un loyer de 154 millions d’euros sur 30 ans. Parmi les contrats passés avec Bouygues, on trouve l’entretien quotidien d’un scanner et d’une imprimante pour 13 613 euros ou bien encore 5 000 euros pour la pose d’un œilleton sur une porte !
C’est ce type de vol à grande échelle que Macron veut favoriser et c’est aussi pour ça que le patronat l’aime.