La victoire du Brexit en Grande-Bretagne était à peine annoncée que le président de la Fédération des entreprises de l’outre-mer (Fedom), Jean-Pierre Philibert, déclarait qu’il y avait là « une opportunité à saisir pour l’outre-mer ».

Il voudrait que le régime général d’exemption de cotisations sociales patronales, et donc le plafond des aides étatiques et européennes, soient revus dans un sens favorable à ces entreprises. En clair, il faudrait que l’argent qui ne sera pas versé aux capitalistes britanniques le soit dorénavant aux capitalistes antillais et réunionnais.

Ces patrons sont de véritables vautours lorgnant sur la moindre proie pour se l’accaparer. Mais cette proie, c’est l’argent qui devrait servir à la population laborieuse et aux plus démunis.