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Leur société
Brexit ou pas : cadeaux pour les banques
Au lendemain du vote anglais en faveur du Brexit, la présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a appelé les nombreuses entreprises dont le siège est à Londres à s’installer en région parisienne. « On n’est pas des charognards », a-t-elle assuré, mais il faut se dépêcher pour que les financiers viennent chez nous.
Quelques jours plus tard, dans une interview au journal Les Échos, Hollande a affiché la même préoccupation : la place boursière de la City ayant perdu son « passeport financier » européen, il fallait donc « adapter nos règles, y compris fiscales, pour rendre la place financière de Paris plus attractive », a-t-il affirmé.
Pour ne pas être en reste, le ministre britannique des Finances a annoncé, dimanche 3 juillet, une baisse de l’impôt sur les sociétés qui pourrait être réduit à 15 %, au lieu de 20 % aujourd’hui. L’objectif est clairement de convaincre les entreprises de rester au Royaume-Uni en transformant le pays en un paradis fiscal.
Avec ou sans Brexit, financiers et banquiers resteront gagnants et empocheront en prime les cadeaux fiscaux.