Mercredi 11 mai, lors de la séance de questions à l’Assemblée nationale, Valls a regretté le vote, par le représentant français à l’Unesco, d’une résolution qui dénonçait « les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils » à Jérusalem-Est. La veille déjà, Hollande en personne avait écrit une lettre au Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) pour exprimer son regret du vote de la France.

Le chef de l’État français et son Premier ministre veulent réaffirmer ainsi le soutien total de l’impérialisme français à la politique de l’État d’Israël, gendarme des grandes puissances au Proche-Orient. Non seulement l’impérialisme français soutient l’État israélien quand il se livre à des bombardements massifs – comme celui qui a détruit Gaza et tué plus de 2 000 Palestiniens à l’été 2014 – ou quand il commet ses exactions quotidiennes contre les civils palestiniens en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est. Mais il ne veut même pas que ses représentants fassent semblant de dénoncer ces exactions.