Depuis novembre 2015, il semblait entendu que la Fnac rachèterait Darty et que les actionnaires de Darty recevraient en paiement des actions de la Fnac. Le 18 mars dernier, coup de théâtre : le conseil d’administration de Darty a rompu l’accord avec la Fnac et décidé de se vendre au groupe sud-africain Steinhoff, propriétaire de Conforama. Mais cette fois le paiement est prévu en cash, et non plus en actions.

Il reste à faire accepter cette offre aux actionnaires. Mais, à moins que la Fnac ne surenchérisse très fortement, ceux de Darty préféreraient toucher de l’argent, disponible immédiatement, plutôt que des actions, dont le rendement n’est jamais garanti et qu’il n’est pas toujours facile de vendre.

Quant aux salariés des magasins d’électroménager, ils risquent d’être victimes des restructurations et des concentrations que cette fusion va sans doute entraîner. Car si les groupes fusionnent ou se rachètent avec tant d’entrain, ce n’est pas pour servir mieux la clientèle, mais pour dégager davantage de profits sur le travail des employés.