Dans son plan à moyen terme (PMT), qui va de 2014 à 2018, la direction de LCL a déjà décidé la fermeture de plusieurs centres de traitement des opérations clients, à Grenoble, Nancy, Nice, Rennes, Strasbourg. Poitiers doit fermer cette année et elle vient d’annoncer la fermeture de Bayeux fin 2017, avec 139 emplois supprimés. Elle a aussi supprimé la majorité des postes d’accueil en agences. Elle a contraint de nombreux employés à des mutations, pas toujours proches de leur domicile.

Réduire les sites et les effectifs pour le plus grand profit des actionnaires, c’est la constante de la direction du groupe comme de celle de l’entreprise. Pour pallier la disparition des agences, la direction vante l’accès à la banque par téléphone de 8 heures à 22 heures, six jours sur sept. Elle fait des économies en supprimant des sites et des effectifs et veut faire travailler le personnel sur des horaires toujours plus élargis.

Quant à sa publicité parue dans la presse disant que « LCL recrute 600 alternants avec perspective de CDI à la clé », c’est un mensonge puisque, selon les dires mêmes de la direction, seuls 40 % des alternants obtiennent un CDI à la fin de leurs études.

La Société générale indique elle aussi qu’elle va supprimer 400 agences supplémentaires. Face aux mêmes recettes utilisées par les banquiers pour maintenir leurs profits, il serait bon que leurs salariés utilisent la bonne vieille recette de la lutte tous ensemble pour les faire reculer.