À Caen, le 17 mars, une manifestation imposante a rassemblé 1 500 personnes, surtout des lycéens et étudiants, et cinq lycées de l’agglomération étaient « bloqués ». Le 18 mars, plusieurs lycées décidaient de continuer leur blocage, tandis que d’autres s’y mettaient. Dans un lycée technique d’une banlieue populaire, la police a provoqué des heurts, matraquant, utilisant des gaz lacrymogènes et même des chiens lors de plusieurs charges.

Ces agissements et les interpellations ayant choqué, un rassemblement s’est organisé pendant le week-end. Du coup, l’assemblée générale du plus gros campus de l’université a décidé de participer aux deux journées nationales de mobilisation du mardi 22 et du jeudi 24 mars, ainsi qu’à la manifestation du lundi 21 mars au soir contre les violences policières. Cela a fait une manifestation dynamique de plus le lundi, qui a stationné sur plusieurs places, au cri de « la répression ne nous fera pas plier ».

Et le mardi aussi un cortège a parcouru la ville, montrant que le moral se maintient.