« Pour que les travailleurs soient en mesure de se battre réellement et usent de la force que leur donnent les grèves et les manifestations, il faut qu’ils soient capables d’affirmer leur point de vue de classe, d’exprimer leurs mots d’ordre. Il faut qu’ils puissent apparaître comme une force politique.

Le problème, et il n’est pas nouveau, c’est que les travailleurs laissent la politique aux représentants de la bourgeoisie. Je serai candidate pour faire entendre le camp des travailleurs. Tous les autres candidats vont se présenter au nom des Français, du peuple, de l’intérêt général. Tous nous expliqueront qu’ils ont des idées géniales pour concilier les intérêts patronaux et les intérêts des travailleurs. Et que tout ira bien s’ils sont élus. (…)

À l’inverse de tous ces gens-là, nous disons que, pour garantir les intérêts des travailleurs, il faut faire payer la bourgeoisie. À l’inverse de tous ces gens-là, nous ne prétendons pas avoir une politique pour résoudre les problèmes de l’économie en général, ou pour relancer la croissance économique. Parce que ce n’est pas possible dans le cadre de ce système où le seul moteur est le profit individuel et la concurrence aveugle. (…)

Par ma candidature, nous tenons à assurer la présence dans cette élection du courant communiste révolutionnaire. Ce courant communiste a fait partie du mouvement ouvrier depuis toujours, il a eu des hauts et des bas mais il n’a pas disparu. Le PCF ne le représente plus depuis longtemps. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il ne s’en réclame même pas.

Eh bien, le courant communiste révolutionnaire existe toujours dans ce pays, il est représenté par notre parti et, par ces temps de crise de l’économie capitaliste, il représente la seule perspective positive pour les travailleurs et pour la société dans son ensemble ! »