Conseil départemental du Nord : les agents territoriaux se mobilisent16/03/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/03/2485.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Conseil départemental du Nord : les agents territoriaux se mobilisent

Le mardi 1er mars, plusieurs centaines d’agents du conseil départemental du Nord ont occupé le siège de l’assemblée départementale, à Lille, pour exprimer leur colère face aux projets de la majorité Les Républicains et de leur président Jean-René Lecerf.

Les 13 000 agents territoriaux du département interviennent dans les collèges, sur la voirie, dans les espaces verts protégés, dans l’assistance médico-sociale à la personne, les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et les maternités, ainsi que dans des musées et des médiathèques.

Pour diminuer la masse salariale, pour ne pas embaucher et ne pas remplacer les départs à la retraite, le conseil départemental voudrait supprimer neuf jours et demi de congés dits exceptionnels.

Pour mettre en concurrence les agents, le président envisage de transformer la prime de grade en prime au mérite et donc de la diminuer pour une partie des agents. Ce n’est qu’un moyen de diminuer des salaires déjà bien trop bas. En effet, sans cette prime, les agents en début de carrière se retrouvent au niveau du smic, voire en dessous.

Le conseil départemental envisage enfin de remplacer une partie des départs en retraite par des salariés d’entreprises sous-traitantes. Ce serait le cas, en particulier, dans les collèges. Il cherche ainsi à privatiser le nettoyage des classes et à précariser encore plus les emplois.

Ainsi la majorité de droite du département vise à répercuter sur les agents territoriaux la diminution des dotations d’État décidée par le gouvernement Hollande. Et au-delà de la diminution du nombre de postes et des salaires, et de la dégradation des conditions de travail, il y a la dégradation de services utiles à la population.

Les agents territoriaux ont bien raison de refuser ces attaques et comptent renouveler l’expression de leur colère le jeudi 17 mars, à l’occasion de la nouvelle journée de grève et de mobilisation.

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