Le taux de mortalité maternelle, c’est-à-dire pendant la grossesse et l’accouchement, a décliné de façon spectaculaire dans la plupart des pays riches. Le journal trotskyste américain The Spark (n° 1002, 4 janvier 2016) souligne cependant que les États-Unis font exception. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mené une recherche qui montre que le pays est passé de 12 décès maternels pour 100 000 naissances en 1990, à 14 pour 100 000 en 2015. Le taux des États-Unis est ainsi deux fois supérieur à celui du Canada (7), et quatre fois supérieur à celui de la Grèce (3) ou de l’Islande (3). En outre, la première puissance mondiale est un des 13 pays au monde (dont la Corée du Nord et l’Afghanistan) où ce taux augmente.

Les pauvres n’y ont toujours pas accès à des soins de qualité. Les pays ayant un système de santé universel ont les taux de mortalité maternelle les plus faibles.

Les États-Unis ont sans doute le meilleur système de santé au monde… pour qui peut payer !