Les « valeurs », ces fractions curieusement nommées du capital des entreprises cotées au CAC 40, ont connu une croissance confortable de 9,4 % sur l’année. Mais celles des constructeurs automobiles, PSA Peugeot Citroën et Renault, ont explosé : + 60 % pour le premier, + 55 % pour le second.

Malgré les annonces catastrophistes en cours d’année, malgré la baisse de 15 % après le scandale Volkswagen, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… pour les capitalistes. Les commentateurs boursiers, qui doivent bien commenter les raisons circonstancielles de cette hausse spectaculaire, en trouvent dans l’augmentation des ventes de voitures neuves en Europe, la stratégie managériale des Carlos – Tavares ou Ghosn –, ou bien les nouveaux modèles des uns ou des autres.

Mais il y a aussi et d’abord une explication, toujours la même : les réductions d’effectifs et l’intensification du travail des ouvriers, techniciens et ingénieurs.

Et cela se compte en milliers d’emplois supprimés cette année.