Hollande n’est pas avare de déclarations pleines de bons sentiments envers les femmes et les hommes qui fuient les bombardements et la dictature en Syrie. Mais la politique de son gouvernement est bien loin de cette compassion affichée.

Ainsi, suite à un décret paru le 21 octobre, le barème des allocations versées aux demandeurs d’asile a baissé, et de façon importante. Par exemple, un demandeur d’asile accueilli en hébergement d’urgence avait jusque-là droit à 11,45 euros par jour, soit un peu moins de 350 euros par mois. Eh bien son allocation est passée à 6,80 euros par jour à partir du 1^er novembre, soit environ 200 euros par mois. Pour un couple dans la même situation, elle tombe de 23 à 10,20 euros par jour. Au total, il est prévu une baisse de 30 millions d’euros pour l’aide aux demandeurs d’asile. Il faut rappeler que ceux-ci n’ont pas le droit de travailler pendant la première année de leur demande ; ensuite seulement, ils peuvent essayer d’obtenir une autorisation temporaire. Cette allocation est donc bien souvent leur seule source de revenus. Cela signifie, pour des gens qui fuient l’oppression, qu’ils vont se retrouver dans des conditions encore plus précaires.

Voilà la réalité de « l’aide » prétendument généreuse accordée à ceux qui viennent demander asile en France.