Une centaine de salariés de différents services de l’usine PSA de Rennes se sont retrouvés pour manifester dans l’usine jeudi 8 octobre à l’appel de la CGT, lors de la journée d’action nationale.

Les sujets de mécontentement sont nombreux : salaires, cadences, temps de pause amputés, postes supprimés, services vendus... et si tous les salariés ne sont pas touchés de la même façon, tous se sentent menacés.

Après l’instauration d’un nouvel horaire à la rentrée, la direction accélère ses attaques dont le seul but est de baisser le « coût » du travail.

Les grévistes avaient envie de lui montrer qu’ils ne comptent pas subir sans rien dire. Tous avaient en tête la dizaine de débrayages de juin dernier qui ont permis de repousser de cinq mois la perte d’une prime d’équipe, et étaient contents de se retrouver.

Signes que ce mouvement a été populaire au-delà de ceux qui y ont participé ; de nombreux cadres avaient été prévus pour remplacer les grévistes et, la veille, certains chefs n’ont pas hésité à menacer de représailles ceux qui débrayeraient.

Bien sûr, cette action seule ne suffira pas et beaucoup pensent qu’il faudra remettre ça, en entraînant d’autres collègues.