Depuis quarante-huit ans, Bois-de-Céné, en Vendée, n’avait plus d’école publique. Les parents n’avaient d’autre choix que d’inscrire leurs enfants soit dans une commune voisine, s’ils voulaient les mettre dans le public, soit à l’école privée de leur ville. Un collectif de parents se battait depuis des années pour la réouverture d’une école publique, c’est enfin chose faite à cette rentrée scolaire. Cela correspond à un besoin réel puisque, après s’être fait tirer l’oreille, le rectorat a accepté l’ouverture de trois classes, et 59 enfants y ont été inscrits.

Bois-de-Céné est loin d’être la seule ville qui ne dispose que d’établissements scolaires privés, majoritairement catholiques, alors qu’il y aurait un nombre d’enfants largement suffisant pour ouvrir une école publique. La FCPE, la principale fédération de parents d’élèves, dénonce le fait que plus de 520 communes sont dans cette situation, sans compter les collèges et les lycées. À part ça, l’État se pose en défenseur de la laïcité...