MyFerryLink – Calais : Non aux menaces sur l’emploi12/08/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/08/2454.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

MyFerryLink – Calais : Non aux menaces sur l’emploi

Les menaces continuent à peser sur les salariés de la Scop SeaFrance, qui travaillent sur les bateaux de MyFerryLink. Depuis plusieurs semaines, ils ont multiplié les blocages du port et donc de la circulation en ville.

D’après l’un des projets, sur les 496 CDI actuels, seuls 380 seraient repris, avec une nouvelle Scop réduite, par la société privée DFDS qui effectue déjà des traversées transmanche et qui récupérerait les deux ferries. Plus d’une centaine se retrouveraient au chômage, sans même avoir la garantie d’une indemnité de licenciement conséquente. Il n’est même pas certain qu’elle puisse atteindre les 25 000 euros versés il y a quelques années par la SNCF pour chaque salarié de SeaFrance repris par la Scop. Et ce projet n’évoque même pas la centaine de contractuels travaillant également pour MyFerryLink. En fait, il n’y a aucune certitude pour l’avenir des salariés de la Scop, qui pourraient tous recevoir leur lettre de licenciement le 18 août.

SeaFrance était une société publique, filiale de la SNCF. L’État et la SNCF ont coulé SeaFrance et permis aux sociétés privées comme Eurotunnel, P&O et DFDS de profiter pleinement de la manne que représente le trafic de passagers et de marchandises entre les deux rives de la Manche.

La fermeture de la Scop permettrait à ces sociétés d’utiliser encore plus leur situation de quasi-monopole pour continuer à augmenter leurs tarifs et donc leurs profits, au détriment de l’emploi, des salaires et des usagers. Leur but est bien de continuer à faire toujours plus de bénéfices, avec autant ou moins de bateaux, mais dans tous les cas avec moins de salariés.

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