PSA – Sochaux : des travailleurs qui ne veulent pas être vendus05/08/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/08/2453.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

PSA – Sochaux : des travailleurs qui ne veulent pas être vendus

Le Centre PSA de Belchamp, proche de l’usine PSA de Sochaux, compte 1 250 salariés, dont 92 sont au Roulage et testent l’endurance des voitures sur des pistes. Le 15 juillet, PSA a confirmé son projet de vendre, à la société Segula, le Roulage et les travailleurs avec.

Le 10 juillet, ils étaient environ 60 du Roulage à protester en défilant dans les ateliers de Belchamp. Le 21 juillet, la CGT appelle à un rassemblement devant l’entrée principale de l’usine Sochaux, FO s’y joint mais n’est pas pour se rendre à Sochaux. 180 travailleurs de Belchamp et de Sochaux débrayent et vont au rassemblement quand même où ils scandent « On n’est pas de la viande, on n’est pas à vendre ! » Un salarié de Segula Matra Technologies, délégué CFE CGC au comité d’entreprise, prend la parole : « Segula, c’est l’antichambre des licenciements ». Les grévistes rentrent dans l’usine en cortège dynamique, s’adressent aux travailleurs de Sochaux qu’ils rencontrent : « Tous ensemble, tous ensemble ! ». Ils se rendent au « Building », siège de la direction, où ils lui font savoir que si elle ne descend pas, ils montent ! En colère, ils lui disent leur refus d’être vendus, quittent les lieux, et décident de remettre ça dès le retour des congés.

Les projets de ventes de PSA ne concernent pas que les travailleurs de Belchamp et Sochaux mais aussi ceux de la mise au point des chaînes du Ferrage, des musées Peugeot et Citroën, du service des archives qui gère le patrimoine de PSA, ainsi que le Pilotage opérationnel de la Maintenance et moyens d’essai. Ce sont au bas mot 1 000 emplois de travailleurs.

Face à cela, la réaction des travailleurs de Belchamp-Sochaux n’est peut-être qu’un début.

Partager