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Leur société
Cantines scolaires : le gouvernement pousse à la hausse
De nombreuses municipalités prévoient des augmentations du prix de la cantine à la rentrée de septembre, en raison entre autres de la baisse des dotations versées par l’État aux collectivités locales.
À Toulouse par exemple, la gratuité pour les familles les plus modestes va être supprimée. D’autres communes vont pratiquer des augmentations de 10, 20 ou 30 %, comme à Sceaux en région parisienne, qui va faire passer le repas à 9 euros pour le tarif maximum.
D’autres communes, en plus des augmentations, cherchent un moyen de grappiller sur la qualité des repas, en supprimant l’entrée ou le dessert sans baisser le prix, ou encore incitent les parents à préparer eux-mêmes le repas de leur enfant.
Il est prévisible qu’un grand nombre de familles, incapables de supporter les augmentations, retireront leurs enfants de la cantine. Cela n’améliorera certainement pas l’équilibre alimentaire des enfants les plus pauvres, quand parfois le repas de l’école est le seul vrai repas de la journée.
Dans cette situation, le premier responsable est bien sûr le gouvernement, qui a réduit de 11 milliards d’euros les fonds alloués aux collectivités territoriales. Les municipalités doivent ainsi assumer sa politique.
Et certaines choisissent d’en faire payer le prix aux enfants, particulièrement ceux des classes populaires.