Amazon, le numéro 1 mondial de la vente sur Internet, a décidé de payer des impôts. Ou du moins, il le dit. Depuis toujours, il comptabilisait ses ventes sur le territoire européen au niveau de sa filiale au Luxembourg, où le fisc lui aurait fait un accord sur mesure en l’imposant, depuis 2003, à moins de 1 % de ses revenus.

Depuis le 1^er mai 2015, il dit avoir déclaré des bénéfices dans quatre pays et il s’apprêterait à le faire dans d’autres, dont la France. Amazon se serait donc décidé à payer des taxes plus importantes.

Cette tardive bonne volonté serait peut-être due à une enquête de l’Union européenne sur ses pratiques fiscales et au scandale qu’il a suscité dans certains pays comme l’Allemagne où sur un chiffre d’affaires de 9 milliards, cette multinationale n’aurait payé que 3 millions d’impôts.

Tout est évidemment dans le flou le plus total puisque le secret entoure ses bénéfices réels. Quant à la mise en pratique de cet accès de civisme ou de ce petit coup de pub, qui devrait commencer en France par le paiement d’un redressement fiscal de 250 millions de dollars, cela reste à voir.