Cyclisme, affaires et dopage25/03/20152015Journal/medias/journalnumero/images/2015/03/2434.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Fil rouge

Cyclisme, affaires et dopage

Un rapport sur le dopage dans le cyclisme de haut niveau, commandé par une Union cycliste internationale (UCI) en quête de respectabilité, accable… cette même UCI. Après le Tour de France 1998, où le dopage à grande échelle avait fait scandale, l’Américain Lance Armstrong était apparu aux dirigeants de l’UCI comme un moyen de relancer le cyclisme. Cela valait bien une grande complaisance à l’égard de celui qui, selon l’Agence américaine antidopage, organisa « le programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu dans le sport ». Cela permit à Armstrong de gagner le Tour de France de 1999 à 2005 – un record.

Le bonheur de l’UCI était partagé : l’organisateur du Tour ASO (groupe Amaury) et toute une série d’autres firmes privées gagnèrent des millions avec le Tour de France. Cela valait bien quelques petits arrangements avec la triche.

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