Dès le lendemain matin de la manifestation, Sarkozy, interviewé sur RTL, a évoqué la lutte contre le terrorisme. Commençant par la formule hypocrite « Je n'ai pas l'intention de jeter de l'huile sur le feu, ce qui serait irresponsable », il a aussitôt craché son venin et parlé de « l'immigration qu'on a du mal à juguler » et qui « complique les choses ».

Visiblement, l'ex-président, qui voudrait bien le redevenir, trépignait d'impatience à l'idée de pouvoir flatter les préjugés anti-immigrés et ne voulait pas laisser Marine Le Pen profiter seule de la situation. Il est de ces charlatans qui salivent à la seule idée d'exploiter les préjugés les plus crasseux.