Le patronat de l'automobile a pris l'habitude de pleurer misère. Les équipementiers auto, dont les fournitures représentent les trois quarts du prix d'un véhicule, vont-ils à leur tour jouer les pleureuses ? En tout cas, les Valeo, Bosch, Faurecia, Plastic Omnium, Continental, etc., auraient bien du mal à démentir des médias qui, tels le quotidien économique Les Échos du 29 décembre, relèvent que « leur marge d'exploitation - leur bénéfice - a atteint 7,5 %, un seuil historique », en 2014.

Et de préciser que les « groupes les plus internationalisés sortent du lot, et, parmi eux, les fabricants de pneumatiques (9,4 % de marge opérationnelle) et les spécialistes des moteurs (7,6 %) ». Et, apparemment, les perspectives de profits des grands équipementiers sont bonnes. En tout cas, les spéculateurs et autres boursicoteurs le pensent puisque la hausse du cours de leurs actions va de 11 % pour Faurecia à 29 % pour Valeo, qui a ainsi repris place au CAC 40, ce hit-parade de la richesse des entreprises en France.

Pour ces grands et très grands groupes, 2014 a été, selon Les Échos, une « année record ».Comme pour le grand patronat en général.