Lundi 24 novembre, un rassemblement a eu lieu à l'usine Ponts-essieux de Renault-Trucks à Saint-Priest, pour accompagner un militant de la CGT convoqué en vue d'une sanction.

Depuis plusieurs mois, ce militant est l'objet d'attaques de la part de son chef et de la direction. Voulant accentuer les pressions sur les travailleurs, elle n'accepte pas que ce militant intervienne sur les lignes pour contester ses décisions, dénoncer les mauvaises conditions de travail et encourager les travailleurs à ne pas se laisser faire.

Alors les grands chefs, comme certains petits managers, ont multiplié les provocations à son égard, avec y compris l'attitude raciste d'un chef à l'égard de ce délégué d'origine comorienne. Les attaques se sont multipliées, comme de fausses allégations sur le manquement à la sécurité lors d'un débrayage.

Pour accompagner ce militant lors de sa convocation, la CGT a appelé à débrayer et les travailleurs ont répondu présent. Des militants de l'Union départementale, des Unions locales et de l'usine de Vénissieux sont venus également le soutenir.

Avec une centaine de personnes, l'ambiance était chaude et de nombreux ouvriers se sont exprimés pour dénoncer les mensonges de la direction et dire qu'ils ont fait des témoignages écrits pour rétablir la vérité. De quoi la faire réfléchir, au cas où elle s'obstinerait à vouloir sanctionner ce travailleur.