À l'issue de la réunion du G20 à Brisbane en Australie, Hollande s'est félicité de l'objectif affiché par les pays les plus riches du monde de prendre des mesures censées conduire à l'augmentation de la croissance, chiffrée précisément à 2,1 %.

Mais les chefs des États les plus riches n'ont rien précisé sur les moyens qui permettraient d'atteindre cet objectif. Ce qui en fait un voeu pieux, un de plus... Les budgets des États continueront d'être consacrés au remboursement de la dette et à alimenter la finance mondiale. Et pour ce qui est de la « croissance », Hollande et ses homologues pourront continuer de l'espérer...

De toute façon, croissance ou pas, cela ne signifierait pas pour autant la reprise de l'emploi, ni l'augmentation des revenus des classes populaires.