Alain Pojolat, militant du NPA, était appelé à comparaître le 22 octobre devant un tribunal de Paris. Il était poursuivi comme responsable de deux manifestations de solidarité avec la population palestinienne de Gaza victime des bombardements israéliens. Interdites par le gouvernement Hollande-Valls, ces manifestations avaient été maintenues par plusieurs organisations et collectifs, dont le NPA. Devant le vide du dossier, le tribunal a prononcé la relaxe, mais le parquet a fait appel.

Parce qu'Alain Pojolat était le militant chargé de demander à la Préfecture de Paris l'autorisation de tenir ces manifestations et d'avertir les partis et collectifs organisateurs de leur éventuelle interdiction, tâche dont il s'est acquitté, c'est contre lui, personne physique, que la justice s'est retournée, bien qu'il n'ait participé personnellement à aucune des deux manifestations.

Non seulement le gouvernement Hollande-Valls a approuvé les bombardements israéliens et Valls a tenu à se présenter comme un « ami d'Israël », mais il a bafoué le droit de manifester contre ces bombardements.

Des militants d'autres collectifs solidaires de la Palestine doivent d'ailleurs également comparaître. Ces poursuites n'ont pas lieu d'être et tous doivent être relaxés !