États-Unis : La police, une arme de terreur contre la population pauvre27/08/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/08/une2404.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

États-Unis : La police, une arme de terreur contre la population pauvre

Des moyens militaires de plus en plus considérables ont été mis à la disposition des forces de répression partout sur le territoire des États-Unis, même dans les villes les plus modestes. Cela illustre la peur des responsables politiques face à la colère de la population noire, de la population pauvre en général.

Durant l'année 2011-2012, plus de 400 engins blindés résistant à une mine ou à une roquette ont été livrés aux différentes polices d'États ou de comtés, plus de 500 avions ou hélicoptères, plus de 90 000 fusils de guerre, sans compter toute une masse de munitions ou de matériels divers (lunettes de vision nocturne, camouflage, silencieux, etc.). Il s'agit de matériel racheté à l'armée, pour un budget de 500 millions de dollars cette année-là, plus de 4,3 milliards depuis 1990, fourni par le ministère de la Défense.

La militarisation de la police se traduit par l'utilisation de plus en plus courante des SWAT. À la base, ces unités spéciales, surarmées, agissant comme des commandos, ont été créées sous le prétexte de la lutte antiterroriste. Mais huit opérations sur dix de ces unités sont maintenant des perquisitions chez des particuliers, produisant un effet de terreur dans tout le quartier. Aujourd'hui, 80 % des villes de plus de 25 000 habitants en possèdent une.

La violence de ces unités ou de la police en général contre la population, à commencer par la population noire, est courante et impunie.

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