La 20^e Conférence internationale sur le sida s'est déroulée fin juillet. Selon les chiffres publiés par l'Onusida, l'organisme chargé de coordonner la lutte contre cette maladie, le nombre de décès dus au virus dans le monde a baissé de presque 12 % en un an. L'Onusida lie ce résultat au fait que de treize à quatorze millions de personnes ont dorénavant accès au traitement : les trithérapies, qui ne guérissent pas, mais prolongent durablement la vie des malades.

Mais, dans ce domaine comme dans d'autres, il ne fait pas bon vivre dans un pays pauvre. Plus de 70 % des personnes infectées par le virus du sida vivent en Afrique subsaharienne où, précise l'Onusida, « 67 % des hommes et 57 % des femmes ne bénéficiaient pas du traitement antirétroviral en 2013 ».

Une telle situation est bien à l'image de ce monde qui, bien que disposant de moyens de combattre une maladie comme le sida, est incapable de les mettre en oeuvre à l'échelle qu'il faudrait.